Les manuels de survie gouvernementaux : un premier pas utile, mais loin d'être suffisant

Alors que les États-Unis semblent progressivement se désinvestir de leur rôle de protecteur historique de l’Europe, le Vieux Continent se retrouve face à une réalité brutale mais somme toute, assez logique : la nécessité d'assurer sa propre sécurité dans le monde. Entre les tensions en Ukraine, les risques d’escalade avec la Russie et les fragilités économiques, l’idée d’un conflit majeur en Europe n’est plus une fiction.

Face à cette menace, plusieurs nations européennes accélèrent leur réarmement et, surtout, la préparation des populations à une éventuelle crise. La Suède ou encore la France, dernièrement, ont marqué les esprits, en diffusant un "manuel de survie" aux ménages, une initiative visant à sensibiliser les citoyens aux gestes de résilience en cas de catastrophe ou de guerre.

L’Europe se réveille doucement : entre réarmement et préparation civile

Les signaux sont clairs : réduction du soutien militaire américain en Europe (retrait partiel de troupes, priorité donnée au Pacifique), désengagement US de l'OTAN et des Nations Unies, montée des dépenses militaires en Allemagne, Pologne, France et pays baltes, retour de la conscription dans certains pays européens, campagnes de sensibilisation aux risques de crise (kits de survie, exercices civils)...

Mais que valent ces manuels de survie envoyés aux populations ? En France, par exemple, le contenu du "manuel de survie" est trop léger pour ne pas être perçu comme un "coup de com'".

En effet, trop superficiel pour faire face à une véritable crise, le kit préconisé se limite à une trousse de premiers secours basique, quelques conserves et une liste de numéros d'urgence (des recommandations qui supposent naïvement que les services publics resteront fonctionnels même en cas de black-out prolongé, d'émeutes ou de conflit). Pire, le guide ignore complètement les compétences essentielles comme la purification d'eau, la sécurisation du domicile ou l'évacuation en zone hostile. En promouvant une approche passive ("attendez les secours") plutôt que l'autonomie réelle, ce document donne une illusion de préparation tout maintenant les citoyens dans une dangereuse dépendance au système. Précisément ce qui pourrait s'effondrer en situation critique. 

Si vous voulez une réelle capacité de résilience, tournez-vous vers des ouvrages complets. Ce n'est pas comme si la survie était quelque chose de nouveau et que la question n'avait pas été travaillée par de nombreuses personnes exprimentées en la matière...

WildTactic vous conseille 8 ouvrages pour se préparer

Si vous votre volonté est de vous former efficacement et ne pas tomber dans la facilité, voici 8 ouvrages complets qui vous serons utiles.

Pour les bases indispensables :

• « SAS Survival Handbook » (John Wiseman) – Le guide le plus complet au monde
• « Manuel de survie en milieu naturel » (David Manise) – Adapté aux environnements européens

Pour la survie en milieu urbain :

• « When all hell breaks loose » (Cody Lundin) – Gérer l’effondrement en ville
• « Le guide pratique du ranger » (Armée française) – Techniques militaires adaptées aux civils

Pour la survie médicale :

• « The survival medicine handbook » (Alton & Alton) – Soigner sans hôpital
• « Les 100 plantes du survivaliste » (Denis Tribauneau) – Se nourrir et se soigner avec la nature

Pour les menaces modernes :

• « Nuclear war survival skills » (Cresson H. Kearny) – Survivre à une attaque nucléaire, le mieux possible

Les "manuels de survie" gouvernementaux sont un premier pas symbolique, mais donnent souvent une fausse sensation de sécurité. En cas de véritable effondrement, celles et ceux ayant des connaissances approfondies et des compétences pratiques auront une longueur d'avance...! Préparez-vous sérieusement, équipez-vous et anticipez avec Wildtactic !